LE CONTEXTE

Triste ville, grise et misérable.
Autrefois, les chants des enfants résonnaient à travers les murs de pierre, aujourd’hui ils se sont éteints. Les enfants ne chantent plus. Ils ne jouent même plus sur les trottoirs, ils ont peur des voyous qui traînent dans leurs voitures toutes cassées.
Les familles elles, sont parties, abandonné leurs vies et leurs histoires jusqu’à présent inachevées.
Les rues pleurent à tour de rôle, les unes après les autres, elles pleurent quand elles voient ce qu’il se passe sous leurs yeux, la déchéance, la pauvreté, les corps usés et qui s’usent. Elles pleurent la noirceur et l’horreur, elles pleurent le manque d’humanité.
Puis il y a le Club Goûter. Sa musique, son odeur et ses couleurs, et puis ses mystères. On dit qu’il s’y passe des choses pas toujours belles, mais qu’à l’intérieur c’est un autre monde et qu’une fois rentrés, on voudrait ne plus jamais en ressortir.