nos nuits blanches. (m)

Avant.
C’était la voisine de l’appart’ d’à côté,
Chambres mitoyennes, murs de papier.
Et si c’était un peu mieux isolé, peut-être que c’est là que tout se serait terminé.
Mais c’est sa voix qu’il entend tard le soir,
Et Jovan ne se doute pas un instant qu’il reste des nuits entières à l’écouter parler au téléphone,
À épier les allées et venues dans sa chambre,
Même qu’il s’est mis à compter tous les garçons à qui elle appartient,
Qu’il s’agace à chaque nouveau mec qui rejoint les anciens.
Elle ne se doute pas non plus qu’il est le seul à savoir qu’elle est triste, qu’il entend les sanglots traverser le mur,
Et qu’il se demande bien ce qui a bien pu lui arriver,
Pire, qu’il s’est mis en tête de la sauver.

Maintenant.
Une nuit, deux nuits, une infinité.
Entre eux rien de régulier, Même s’ils échangent des baisers, parfois
Mais bientôt, c’est dans ses bras que Jovan finit toutes ses nuits.
Et ils hésitent, aucun des deux n’ose s’avouer la vérité,
Peur de perdre l’autre, excès de fierté.
Mais le défilé dans la chambre de Jovan continue,
Et ça Lui déplait.
Alors il la rend jalouse avec d’autres filles, et elle se dit qu’il ne veut rien d’autre que son amitié.
C’est l’histoire de deux cons, de deux butés.
De deux froussards qui ne savent pas comment s’aimer.

     

pas tellement d'attentes, juste quelqu'un qui ne va pas disparaître aussi vite qu'il est arrivé. tout est au choix, l'important pour moi c'est le lien, mais si besoin je peux toujours donner des idées (j'en ai plein).